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Nous abordons un sujet crucial pour les Fintechs : la gestion de la TVA. Comprendre les obligations fiscales, en particulier en matière de TVA, est essentiel pour éviter les pièges d'une mauvaise application et optimiser la rentabilité de l'entreprise. Nous allons voir en détail les éléments à anticiper, comment opter pour la TVA
Dans cette vidéo, nous abordons un sujet crucial pour les Fintechs : la gestion de la TVA. Comprendre les obligations fiscales, en particulier en matière de TVA, est essentiel pour éviter les pièges d'une mauvaise application et optimiser la rentabilité de l'entreprise.
Nous allons voir en détail les éléments à anticiper, comment opter pour la TVA lorsque c'est avantageux, et les stratégies à adopter pour minimiser les impacts fiscaux comme la taxe sur les salaires.
Cette vidéo vous fournira des conseils pratiques pour structurer efficacement votre Fintech et garantir sa conformité fiscale.
L'une des premières étapes essentielles pour toute fintech est de déterminer si elle est redevable de la TVA.
Les services financiers, notamment les opérations bancaires et d'assurance, bénéficient souvent d'exonérations de TVA. Cependant, il est crucial de comprendre précisément quelles activités sont exonérées et sous quelles conditions afin d'éviter des risques de redressement fiscal. Un audit minutieux des activités et de leur classification peut prévenir ces risques et aider l'entreprise à mieux se structurer.
Il est également possible de déposer une demande de rescrit auprès de l'administration fiscale. Ce document, une fois validé, est opposable, et protège la fintech dans ses décisions fiscales, particulièrement lors d'une levée de fonds ou d'une cession. Avoir une telle garantie de conformité est un atout majeur pour éviter les surprises et stabiliser la valorisation de l'entreprise.
L'exonération de TVA sur certaines opérations financières constitue un avantage non négligeable pour les fintechs. Cela leur permet de structurer leurs prix de manière plus compétitive et d'améliorer leurs marges, notamment dans les transactions avec des particuliers. Cependant, il est important d'appliquer cette exonération de manière appropriée, car une extension abusive peut entraîner des redressements fiscaux et des pénalités significatives en cas de contrôle. L'administration demande en effet la TVA calculée en dedans du prix : cela peut venir dégrader la santé financière de l'entreprise.
Afin d'éviter cela, il est essentiel d'analyser chaque opération avec soin. S'assurer que l'exonération est applicable ou, au contraire, qu'une option pour la TVA peut être envisagée, permet de garantir la conformité du régime fiscal et d'optimiser les régimes de déduction et la gestion de la taxe sur les salaires.
Pour certaines opérations financières, les fintechs ont la possibilité de choisir d'opter pour la TVA, ce qui leur permet de récupérer la TVA sur les coûts de développement, notamment en recherche et développement (R&D), ainsi que sur d'autres dépenses. Cette option peut s'avérer particulièrement avantageuse pour les fintechs innovantes, dont les coûts initiaux peuvent être élevés. Elle est également pertinente pour celles qui travaillent avec des clients professionnels, en particulier à l'international.
Cependant, il est important de bien évaluer cette décision, car l'application de la TVA peut également réduire la marge nette de l'entreprise. Ainsi, une analyse approfondie doit être effectuée pour déterminer si l'option pour la TVA est plus bénéfique à long terme.
Un des inconvénients majeurs de l'exonération de TVA est la diminution des droits à déduction. En effet, en l'absence de TVA sur les opérations exonérées, la fintech perd la possibilité de récupérer la TVA sur ses investissements, tels que ceux en R&D. Ces coûts non récupérables peuvent alourdir les charges de l'entreprise, réduisant ainsi sa rentabilité. C'est pourquoi il est essentiel d'anticiper ces impacts dès les premières étapes de développement de l'entreprise et de planifier une stratégie de récupération de TVA adaptée.
En plus de la gestion de la TVA, les fintechs doivent être conscientes de la taxe sur les salaires, qui s'applique lorsque plus de 90% du chiffre d'affaires n'est pas soumis à la TVA. Cette taxe, qui peut atteindre 13,6% des salaires versés, représente un coût supplémentaire qui peut affecter de manière significative la rentabilité, surtout pour les fintechs ayant une forte structure salariale.
Chez Cyplom Avocats, nous accompagnons les fintechs dans l’analyse et la structuration de leurs opérations fiscales. Nous les aidons à faire les bons choix, notamment pour maximiser la récupération de la TVA et limiter l'impact de la taxe sur les salaires, tout en restant conformes aux régulations fiscales en vigueur (lien).
Avocat associé
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